Sur les de Lamartine...
Itinéraire dédié à Alphonse de Lamartine, illustre poète, écrivain, et homme politique.
La maison d'enfance de Milly est le centre d’un parcours lamartinien de quelques dizaines de kilomètres,
peut-être le plus riche et le plus beau circuit littéraire en France,
en tout cas le plus romantique.

- Mâcon
Lieu de naissance d' Alphonse de Lamartine, le 21 octobre 1790.
Il en est le Conseiller municipal de
1840 à 1848, Conseiller général de 1833 à 1848 et Député de 1838 à 1848.
Le Musée Lamartine, Hôtel Senece .situé en centre-ville, dans l'Hôtel Senecé.
La maison natale du poète, 18 rue des ursulines,
L’hôtel d’Ozenay,15 rue Lamartine, où la famille s’installe en 1805 et où Alphonse compose une bonne part des "Méditations".
L’Hôtel de Pierreclos, 5 rue de la Barre, où a habité Jacqueline de Pierreclau

- Maison de Lamartine à Milly ....... (quelques photos)
Cette maison fût construite en 1705 la maison de Milly par le trisaïeul de Lamartine, au centre d'un vaste domaine viticole constitué dès le XVII ème siècle.
Lamartine y passa une enfance simple, familiale et heureuse. Alphonse de Lamartine (jeune)
Il hérita en
1830 et dut se résigner en 1860 a vendre sa maison qui lui inspira certain de ses plus beaux poèmes,
dont
"milly ou la terre natale" et "la vigne et la maison".

- Bussières :....(quelques photos)

De Milly à Bussières, il n’y a qu’une bonne marche à faire,
celle qu’effectue chaque jour le jeune Alphonse pour se rendre chez son précepteur l’abbé Dumont.
(pour suivre les leçons de latin et de français)

En chemin, on peut s’arrêter à la grotte de Jocelyn.
C’est en effet l’abbé qui inspire à Lamartine le personnage de
"Jocelyn",
et la tradition dit que François Dumont cachait son amante, Jacqueline de Pierreclau, dans cette grotte.

"Nous venions de Milly cinq à six enfants tous les jours, quelque temps qu’il fît.
Plus la température était pluvieuse ou froide,
plus le chemin était pour nous amusant à faire et plus nous le prolongions
."
"Les Confidences."


Église romane du XIème  
Pierre tombale, adossée au mur de chevet, de l'abbé Dumont,
(curé de Bussières et précepteur d'Alphonse de Lamartine.)
Pierre tombale adossée au mur de chevet de l'église
Site Gallo-romain . Au sommet du Montsard, magnifique point de vue sur Pierreclos, Milly-Lamartine, Berzé la Ville.

- Château de Pierreclos le château de Pierreclos ...... (quelques photos)
Plusieurs fois dévasté et abandonné, il a survécu grâce à la volonté de passionnés qui ont pris en main sa destinée dans les années 80.
Ancienne église romane du XIIème:ancienne église romane

Il ne reste que le sobre et élégant clocher,
à l’intérieur duquel on peut admirer les chapiteaux et une fresque.

Jardins en terrasse avec vue panoramique.

Les immenses cuisines datant du Moyen-Age renferment deux cheminées, les cuisines moyen-âgeuses l'une pour faire rôtir la viande à l'aide d'un tournebroche dont le mécanisme est d'époque, l'autre pour faire cuire la soupe.
Sur la belle voûte centrale étaient suspendues les provisions et les lanternes; les gardes mangers en hauteurs sont toujours présents

Elles étaient destinées à nourrir des soldats chargés de défendre le Château.
La boulangerie renferme trois fours pour le pain, les pâtés et les gâteaux.
Il servait aux villageois contre une redevance : la banalité.
Salle des gardes et la cheminée Renaissance.
Escalier à vis spiralée Escalier à vis spiralée Renaissance de l’époque Renaissance, unique en France.
Deux chambres :
celle des Comtes de Pierreclos, d'époque
XVIIème et dans la tour du XIIème siècle,
la chambre de Jacqueline Marguerite de Pierreclos (la célèbre Laurence de
"Jocelyn") XVIIIème siècle.,

Le château de Pierreclos était apprécié d’Alphonse de Lamartine qui y trouvait sa source d’inspiration et l’amour de sa muse, Nina de Pierreclau.
Sa statue en cire est installée à l’étage de la tour du
XIIème,

Les caves voûtées romanes du XIIème siècle abritent le musée de la vigne, du vin et de la tonnellerie

- Château de Saint-Point ....(quelques photos).

Demeure d'Alphonse de Lamartine en 1820, ce château fut remanié par le poète et sa femme Mary Ann Birch dans le style néogothique anglais.
Il le dote d’un pavillon, d’une galerie d’un porche à colonnettes et à clochetons.
le château de Saint Point Ce château du XIIème siècle était entouré d'une double enceinte de remparts et défendait les terres des abbés de Cluny.
En 1801 les restes du château sont achetés par le père de Lamartine.
 
Ce beau château du XVe siècle est le préféré de Lamartine jusqu’à la mort de sa fille Julia(à dix ans) en 1832.
Depuis 1802
, le château appartient à la famille des Lamartine et ses petits-neveux en sont les propriétaires actuels.

Au fond du parc près de l'église romane, la chapelle funéraire du poète Alphonse de Lamartine. (protège le tombeau du poète, de sa mère, de sa femme et de Julia) ...................................................

...................................Église du XIIème siècle et fresques du XIVème siècle.

  De nombreux souvenirs sont conservés dans les appartements privés (chambre,où figurent sur la cheminée, peints en médaillons par Madame de Lamartine, la chambre de Lamartine les poètes qu'aimait son mari, .... - cabinet de travail le cabinet de travail

- Château de Monceau à Prissé ....(quelques photos)

Château du XVIIème siècle appartenait à la famille de Lamartine depuis 1662.
Ce château revint à Lamartine par héritage de sa tante en 1833.
Le poète passait plusieurs mois à l'automne, pour les vendanges, car il avait de nombreux hectares de vignes.
Il fait construire au milieu des vignes "le Pavillon des Girondins"
le "Pavillon des Girondins" (que l’on nomme aujourd’hui la solitude), où, entre 1839 et 1846, il écrit "L’histoire des Girondins" pour essayer d’éloigner un peu ses créanciers.

- Château de Berzé-le-Châtel ......(quelques photos)

Construit en grande partie au 13ème siècle,
Berzé le Châtel est l'un des exemples les plus tardifs de château féodal bourguignon, renforcé par Charles le Téméraire au cours de sa lutte contre le roi de France.
Il est le plus important château fort du comté de Mâcon.
le château de Berzé
La première enceinte est un bon exemple de fortification adaptée aux armes à feu légères dans le dernier tiers du XVe siècle.
Le château de Berzé-le-Châtel appartient au comte de Pierreclos et voit souvent la visite du poète.

Entrée de la forteresse Porte datant du XVeme siècle (3ème enceinte de ce château)
donne un aperçu du caractère défensif du lieu.

 Depuis ses tours et ses donjons carrés, panorama sur la campagne environnante où Lamartine aimait à musarder.
 intérieur de la chapelle Antérieure au château, une chapelle carolingienne (9ème siècle) se cache parmi les jardins en terrasse qui offrent une vue exceptionnelle sur le Val Lamartinien.
Un jardin original avec arbres sculptés et potagers adoucit l'atmosphère guerrière.

à quelques pas de Berzé-le-Châtel, allons à Berzé-la-Ville, en empruntant une partie de la voie verte....

- La chapelle des Moines à Berzé-la-Ville

La chapelle des Moines date du XIe siècle. La chapelle priorale
C'est en
1100 que Hugues de Semur, abbé de Cluny, obtint l'obédience de Berzé-la-Ville.
Des constructions médiévales ne subsiste que la chapelle romane.

La ferme et le logis attenant ont été entièrement reconstruits
entre le
XVIIe et le XIXe s.
Vendue comme bien d'église à la Révolution, la chapelle devint une exploitation agricole privée.
Classée Monument historique dès 1893, elle est aujourd'hui célèbre pour ses peintures, considérées comme le plus beau témoignage de l'art roman clunisien.

Le cul-de-four est occupé dans tout sa hauteur par le grand Christ en majesté dans son mandorle,
entouré par les
12 apôtres et par quatre saints et éveques.
Dans les parties basses de l'abside 9 bustes de saints
complètent l'ensemble d'une beauté impressionnante.

 
(quelques photos)  
  

La chapelle priorale romane est édifiée sur deux niveaux.
L'étage inférieur est vouté en berceau et date encore du 11e siècle,
La fonction originelle du niveau inférieur reste obscure.

La chapelle haute était sans doute destinée aux moines.
Une nef voûtée en berceau, une travée droite de chœur qui ne supporte aucun clocher et une abside.
La décoration picturale de cet édifice roman, construit par les moines de Cluny, réalise un parcours artistique, né à Byzance et abouti à Cluny.
(La palette colorée est éblouissante et la beauté des fonds, bleu inaltérable du précieux minéral lapis-lazuli est exceptionnelle)

.Le Christ en Majesté siège au centre des apôtres à qui il transmet la Loi.

 

Sa Vie: Alphonse de Lamartine (son site)
Alphonse de Lamartine est un poète et homme politique français né à Mâcon en 1790 et décédé à Paris en 1869.
Après avoir voyagé en Italie, il servit dans les gardes du corps de Louis
XVIII et vécu une liaison passionnée et tragique avec Julie Charles (qui lui inspira "le Lac"), il publie son premier recueil lyrique: "les Méditations poétiques" (1820), qui le rend aussitôt célèbre. Salué comme un maître par la jeune génération romantique, il choisit néanmoins la carrière diplomatique et part pour Naples, en compagnie de son épouse anglaise Elisa Birch.
Il revient à la poésie et publie
"les Nouvelles Méditations poétiques" (1823), "la Mort de Socrate" (1823), "le Dernier Chant du pèlerinage d'Harold" (1825) et "les Harmonies poétiques et religieuses" (1830).
Il abandonne toute fonction, diplomatique lors de l'avènement de Louis-Phillipe.
Son voyage en Orient est assombri par la mort de sa fille Julia; il publie deux chants d'une vaste composition épique (
"Jocelyn", 1836; "la Chute d'un ange", 1838).
Ainsi que ses
"Recueillements poétiques" (1839).
Député opposé au régime, il publie en
1847 une "Histoire des Girondins".
C'est lui qui proclame la république à l'Hôtel de Ville le 24 février 1848.
Membre du gouvernement provisoire (
1848),ministre des Affaires étrangères, il perd de son influence après les journées de Juin et essuie un échec retentissant aux élections présidentielles.
Abandonnant la politique, il publie des travaux historiques, des récits autobiographiques (
"Raphaël", "les Confidences", "Graziella", 1849), et pour payer ses dettes, son "Cours familier de littérature" (1856-1869).
Il est entré à l'Académie française en
1829.