Les Montagnes du Matin

De vallons en collines, de ruisseaux en rivières, dans un paysage verdoyant au doux relief, à la découverte d'un patrimoine rural et textile, au riche passé (églises et chapelles romanes, vieux villages, châteaux ....). la région des Montagnes du Matin se prête particulièrement à la randonnée pédestre avec un important réseau d'itinéraires balisés.

Situation :

les montagnes du matin

(cliquer sur les liens de la carte)

- Salt en Donzy, le château de Donzy - Panissières, le monorail - La chapelle de la Valette - Chambost-Longessaigne, la chapelle du Mortier

 

Notre 1ère petite balade concerne le village de Salt-en-Donzy avec une petite poussée jusque vers Panissières.

Salt en Donzy : Le village de Salt-en-Donzy est connu de longue date. Selon certains, Salt signifierait " qui jaillit " (une référence à la source d’eau minérale du Gour-Chaud connue depuis l’antiquité et qui existe encore de nos jours), ou, alors, viendrait du mot saltus : saut. Quant à Donzy, le mot peut venir du gaulois Dun : colline. le village doit son intérêt aux bâtiments conservés de son prieuré. Situé au croisement de deux voies romaines, il est probable que celui-ci ait été construit à l’emplacement d’un ancien temple romain. Fondé en 1018 par les Calvus, seigneurs de Salt, il dépendait de l’abbaye bénédictine de Savigny dans le Rhône.

Le château de Donzy : Se trouve sur une petite élévation dont l’accès n’est pas aisé. Plus bas, au bord de la rivière (La Charpassone), les nombreux pans de murs et les pierres éparses au milieu des arbres offrent un décor idéal. Le chateau, un des plus anciens du Forez, fut construit probablement aux environs de l’an mille par les seigneurs-châtelains de Salt. Au XIIème siècle, il devient propriété des comtes du Forez. Donzy est un des huit châteaux cédés par Renaud de Forez à Jeanne Bourbon, sa belle sœur. Donzy est vendu en 1543 après le rattachement définitif du Forez Bourbonnais au royaume de France. Donzy tombe bientôt en ruine et sa destruction est ordonnée par le roi Henri IV. Le site se transforme bien vite en carrière de matériaux de construction, ce qui fut le sort de bien des châteaux à cette époque. Au début du 18ème siècle, le château n'est déjà plus que ruines.

Panissières, le monorail : Panissières se trouve sur un ancien chemin qui reliait deux provinces : Forez et Beaujolais. Le vieux bourg emmuré, dont il ne reste plus rien, s'est transformé au cours des siècles en une cité moderne . * Après le chemin de fer, un ingénieur stéphanois entreprit de construire un monorail entre Panissières et Feurs. Une réalisation semblable fonctionnait déjà entre Listowel et Ballybunion en Irlande. Malheureusement, la configuration des montagnes du matin en Forez, n'a laissé aucune chance pour cette aventure.

Seconde ballade, Salvizinet, la Chapelle de la Valette.

La chapelle de la Valette à Salvizinet : Datée du XIème siècle, à nef unique. Restaurée, la chapelle de la Valette est une très ancienne église citée comme chapelle en l'an 1000 et comme église au XIème siècle. Elle caractérise l'art roman primitif du XIème siècle en Forez.

Autre visite, Chambost-Longessaigne et la chapelle du Mortier.

Chambon-Longessaigne : Signifie propriété du gaulois Cambos, était avant la révolution, paroisse et baronnie dans le Beaujolais. Vers l’an 1000, Vuichardus et son épouse, Eymodis, donnent à l’abbaye de Savigny une église consacrée à Saint Maurice et située sur le territoire de Chambost. En 1229, le pays aurait été cédé aux sires de Beaujeu par le comte de Forez. L'occupation médiévale s'est organisée à partir et autour d'un pôle religieux. Les constructions successives d'habitations ont pérennisé la morphologie circulaire de l'enceinte prieurale. La morphologie du bourg: On peut distinguer deux entités dans le noyau historique : - le front bâti continu qui épouse la structure de l'enceinte médiévale.. Dans le prolongement de la façade de l'Eglise, cet alignement bâti enserre un vide de forme circulaire créant une place minérale. - les fronts bâtis continus et homogènes, que l'on peut voir le long des voies de la Grande Rue, autour de la place Rempot.

La chapelle du Mortier : La chapelle du Mortier fut érigée aux environs du XVIIème siècle. Elle a longtemps servi de sépulture aux châtelains. Sur le parvis, une croix en pierre dorée datant de 1684 porte le témoignage des pèlerins se rendant à St Jacques de Compostelle.